Choc [PV Layla]

Du côté de Layla la journée commençais plutôt mal mais c'était étrangement habituelle. Le réveil affichait 8h et quelque du matin et le soleil tapait à la fenêtre, aveuglée par ses rayons Layla ouvrit difficilement les yeux l'un après l'autre. A la vu de l'heure tardive elle bondit du lit et insulta le réveil de différents noms d'oiseaux, qui soit dit en passant était innocent. Elle enfila son uniforme vite-fait, accrocha ses cheveux aussi vite-fait, attrapa son sac de cours, mit 2-3 livres qui venait à l'intérieur histoire de dire, elle pris aussi son katana installé dans un étui, elle le prenait le prenait partout avec elle quel que soit l'endroit, lycée, magasin, lieux publics etc... Quand on lui posait la question, elle nous gratifiait toujours d'un "On sait jamais". Arrivée à la cuisine, elle vola un croissant qu'elle mangerait sur le chemin et se précipita en direction du lycée déjà bien en retard. Elle n'était pas du matin et ne prêta donc pas attention aux personnes présentent dans la demeure, s'il y en avait.

Arrivé dans la classe, les têtes de ses "camarades" ne se tournaient même plus, par habitude de ces entrés fracassantes et tardives. Le prof non plus ne dit rien, il devait surement avoir abandonné cette cause perdue. Un sourire en guise d'acquiescement et le cour reprit. Layla s'installa à sa place près de la fenêtre, quand même heureuse de n'avoir pas fait de mauvaises rencontres en chemin, un membre du comité de discipline par exemple, si cela avait était le cas elle serait mal. Le cour était d'un ennui ... elle pensait même s'enfuir discrètement mais c'était un peu trop pour une seule matinée. Elle occupa donc son temps à regarder par la fenêtre puis les élèves dans le même cas qu'elle, puis encore la fenêtre etc... La sonnerie marquant la fin du cour était comme une bénédiction, poussant tout le monde, elle sortit à vive allure pour aller prendre l'air. Avant cela elle passa à son casier prendre des cahier oubliés la veille, manque de chance son sac était plein elle les prit donc en main et descendit dans la cour pour manger une barre aux céréales qu'elle avait dans son sac. Ceci-fait elle avait bien en tête de sécher les cours cette après-midi, elle avait fait son cota d'heures ennuyeuses pour la journée. Elle reprit ses affaires en mains et partit, repassa devant les casiers pour quitter ce satané endroit vite-fait bien fait, c'était un peu sa devise. Enfin elle aurait voulu que ça ce passe ainsi. Plongé dans son plan de fuite elle ne faisait pas attention à ce qui l'entourait et l'inévitable arriva. Elle percuta une personne et se retrouva la cul par terre...


Les livres qu'elle tenait était éparpillés par terre, elle frotta ses mains sur son visage histoire de réaliser tout-ça quand la personne qu'elle avait percuté se mit à parler.


Elle releva le nez et reconnue vaguement une personne de sa classe. Elle était légèrement frustrée par les paroles de son interlocuteur.


Elle se releva, dépoussiéra sa jupe salit par le sol, repris son sac et l'étui cachant le katana qu'elle remit sur son épaule, tout en toisant son "camarade".

Layla, qui avait projeté de quitter immédiatement le lycée, était tellement absorbée par son plan de fuite qu'elle en oublia ce qui l'entourait et percuta un camarade de classe. Emportée pas ses émotions, comme à son habitude, elle pesta contre le jeune homme qu'elle avait percuté, pourtant il avait l'air serviable et s'étais même excusé. Mais son esprit de féministe avait pris le dessus sur la bien-séance. Elle faisait un monde de tout ... comme pour cette petite remarque. Elle se retrouvait donc plantée là, en retard sur ses projets (infimes), un bleu aux fesses, à devoir s'expliquer dans un couloir.


Dit elle tout bas. Elle farfouilla dans son sac pour voir si elle n'avait rien perdu en chutant et vérifia discrètement dans l'étui l'état de l'arme. De faible constitution elle était tombée comme une feuille par rapport à son "camarade", toujours debout ... comme un mur. Mais si elle n'avait pas été tête en l'air sur ce coup là ... concentrée ça aurait changé la donne. Le locuteur la sortie de ses pensées.



Elle, qui n'avait que très vaguement eu le souvenir d'avoir déjà vu cette personne, était très étonnée que l'on se souvienne d'elle, même approximativement. Pourtant sur d'être plus que discrète, malgré ses fréquentes prises de becs comme celle-ci.


Dit-elle sobrement en tentant de remettre ses cheveux en place. Une pensée venait juste d'effleurer son esprit: des cours se déroulaient actuellement et ils étaient là, à divaguer dans les couloirs. Qu'est-ce qu'il faisait là, à surement perdre son temps ? Quand le dénommé Genki lui tendit ses livres

« Tiens, tes cahiers... »

"Ah ... merci, pas que cela me fasse plaisir de les avoir mais bon. Dis donc, sans vouloir me mêler de ce qui ne me regarde pas, t'es pas censé être en cours ?"

En effet cela l'intriguait vraiment et comme elle savait maintenant qu'ils étaient dans la même classe, elle pouvait s'avancer sur ce sujet. Même si c'était un peu l'hôpital que se fout de la charité...

Les premiers mots échangés dans cette rencontre brutale semblaient être oubliés par Layla. La preuve en était qu'elle avait même demandé à son interlocuteur ce qu'il faisait aux heures de cours dans ce couloir, ce n'était pas dans ses habitudes de se préoccuper des personnes qu'elle ne connaissait pas, non pas par égoïsme bien-sur. Mais là, assez curieuse, elle se demandait quand même s'il était dans le même cas qu'elle. Alors qu'il répondait à ses interrogations, elle remit ses livres dans son sac, en tassant bien le tout pour que tout rentre cette fois.

Elle ? Faire partie du comité de discipline ? Cette remarque l'amusa beaucoup, en effet elle représentait plutôt tout le contraire ! Le comble c'est qu'elle redoutait de croiser un membre de celui-ci quand elle était en retard, pas par peur mais par crainte d'une discussion interminable ou d'un sermon rasoir ou encore des heures de retenue qui gâcheraient encore un peu plus ses journées. Bref les suspicions étaient donc fondées, les deux protagonistes avaient effectivement le même but. Mais Layla n'eu pas le temps de rétorquer un traître mot.

Ils avaient été surpris bien malgré eux, faute de ne pas avoir pensé à changer d'endroit, c'était assez risqué d'être resté devant les salles de classe et de "discuter" librement, trop tard maintenant. La sortie du professeur fit sursauter Layla et un genre de bruit accompagné de l'arrêt de sa respiration lui échappa. Pas le temps de réfléchir, de rétorquer, ni même de dire ouf qu'elle se retrouvait embarquée dans une fuite à toute vitesse. Genki qui avait saisi la main de Layla, la traîna à travers les couloirs. Même pas le temps de remettre son sac sur son épaule, elle le traîna à bout de bras. Avec en prime le prof qui pestait derrière leur fuite.

Impossible pour elle de courir et parler en même temps, maintenant qu'elle était baladée dans tous les sens, de droite à gauche. Elle courait donc derrière balançant sa tête de chaque côté pour chercher là où ils se trouvaient après tous ces virages ... mais en vin. Elle tenta de construire une phrase correcte entre deux respirations, pour demander à Genki où il l'emmenait comme ça mais sans grand succès. La course s'arrêta enfin dans un autre couloir. Le meneur était contre un mur à regarder si quelqu'un arrivait genre FBI, tendit que derrière lui Layla se laissa tomber genoux à terre, à bout de souffle, laissant son sac atterrir au sol également. Maintenant qu'elle le pouvait, elle comptait bien s'exprimer.

Elle soupira, avec du recul et voyant que Genki riait devant ce "spectacle" elle se mit à rire elle aussi.

Il avait vu juste. Décidément cette journée l'étonnait de plus en plus ! Elle n'était pas si ennuyeuse après tout. Layla n'avait nullement l'habitude de tout ça, mais comme elle n'avait rien à faire d'autre, qu'elle comptait de toute façon sortir d'ici et qu'ils étaient déjà bien partis, pourquoi pas ...

Cette perspective l'intriguait assez, la suite des évènements allée-t-elle être aussi mouvementée ? C'était peut-être pas une si mauvaise journée tout compte fait. La main lâchée, Layla tourna la tête vivement, elle avait zappé également, celle-ci libre elle en profita pour réajuster ses affaires, se sentant tout aussi bête. Elle se releva, jeta un rapide coup d'oeil pour ne pas être encore surprise et finit sur ceci, en souriant et repensant à des paroles dites avant cette course folle.

Les événements commençaient à prendre une tournure plus qu'intéressante. En effet, Genki et Layla avait été grillé par la prof qui n'était pas très contente des les voir dans le couloir. Rapidement, le Beniko réagit, il attrapa la fille par la main et se mit à courir dans les couloirs. Elle, semblait tenter de parler, mais durant les courses, elle devait économisé ses forces et ne rien dire. Elle le comprit rapidement. Genki compte à lui, courait et rigolait en même temps. La situation l'amusait beaucoup ! On voyait clairement que Layla avait un peu de mal à courir et qu'elle se laissait entraîner par Genki. Tout les deux se reposèrent ensuite sur un mur, complètement essoufflé. On se croirait dans une scène de course poursuite. Le Beniko reprenait son souffle et observa la fille s'écrouler par terre. Elle se mettait à râler tendis que Genki lui était en train de rire. La fille s'arrêta net de parler et se mit elle aussi, à rire. C'était plutôt comique à voir, ils ne se connaissaient pas mais semblait très bien s'entendre. Layla avait l'air d'accord pour passer la journée avec lui à condition que la journée soit marrante. De plus, elle semblait elle aussi vouloir sécher le lycée pour la journée. Néanmoins, la question suivante étonna le Beniko, elle voulait lui faire un peu peur. Elle lui demanda ce qu'il ferait si elle était du comité. Genki lui fit alors un jolie sourire et lui dit :


Par la suite, il lui fit un petit clin d’œil et il s'étira. Où est-ce qu'ils pouvaient aller ? Il n'y avait pas beaucoup d'endroit marrant dans les alentours. Peut être que le toit pouvait les faire patienter une ou deux heures. Faire un peu plus connaissance, mais après, il n'y avait pas beaucoup d'endroit. Peut être me cinéma ou tenter de lui faire faire du shopping. Les filles adorent ça généralement... Quoi qu'il en soit, il fallait trouver un truc pour amuser Layla, cela allait devenir un vrai problème pour Genki. Il avait des réserves de conneries mais il ne savait pas trop comment s'y prendre avec les filles. Il lui lança :


Genki soupira. Par contre, il y avait du l'agitation dans les couloirs. Plusieurs professeurs étaient sorti de la salle suite au bruit pendant la course des deux élèves. Des surveillants à apparemment été prévenu et par conséquent, le comité de discipline aussi. Si Hibari venait faire un tour par la, Genki et Layla n'était pas dans la merde. Ils allaient devoir bouger et vite, sinon ils allaient se faire cramer. Une idée monta alors dans la tête de Genki, lui aussi avait une petite question à lui poser pour lui faire peur. Il se tourna vers elle et lui dit :


Genki eut un petit rire, la situation l'amusait.



PS : Vraiment pas d'inspi, désolé x)